L'éditeur n'est pas la partie centrale de l'installation et n'est même pas vraiment indispensable pour produire des documents LaTeX. On peut par exemple lancer la commande
pdflatex dans un interpréteur de commande et tranquillement taper
Code : Tout sélectionner
\documentclass{article}
\begin{document}
Salut tout le monde !
\end{document}
Le document texput.pdf sera créé et affichera ce qu'on a demandé. Le seul souci est qu'il ne faut pas se tromper car on ne peut pas effectuer de corrections, ni d'ajouts, c'est très inconfortable inutilisable en pratique.
Tous les éditeurs latex que je connais savent se configurer eux mêmes, il sont prêts à être utilisés de manière standard. à condition que l'installation de la distribution LaTeX soit fonctionnelle.
Le seul souci est donc l'installation de TeXLive.
L'installateur prévoit de très nombreuses variantes d'installations, la plus importante est d'installer pour un utilisateur unique (c'est le cas d'un ordinateur personnel) ou pour chacun des utilisateurs enregistrés sur la machine (machine à disposition de plusieurs utilisateurs ayant chacun leurs propres documents).
Le choix suivant est de sélectionner une famille de packages qui vont être disponibles aux utilisateurs. Si l'on dispose de beaucoup d'espace, la solution de paresse est d'installer tout et toutes les langues, même si l'on n'a pas l'intention de produire des documents en coréen en farsi, ou en chinois.
Pour valider l'installation, il est
capital de rendre les commandes de compilation exécutables.
L'installateur de TeXLive propose de créer des liens symboliques qui jouent le rôle d'alias ou de modifier le système pour inclure les commandes de TeXLive dans l'arborescence des fichiers exécutables. (lire soigneusement la doc ou prendre conseil auprès d'une vieille main).
Si l'installation est réussie, les commandes latex, pdflatex, lualatex, .... doivent être reconnues et c'est à cette condition
indispensable que l'éditeur pourra réussir à envoyer une requête de compilation pour un document source qu'il aura produit.
Sous Linux ou sous Mac OS X on peut vérifier (par exemple) que la commande
renvoie bien un nom de fichier dans l'arborescence.
À partir de ce moment, mais pas avant, on peut penser à installer un éditeur et tout ira bien.
Ce que je viens de décrire, c'est pour une installation d'une distribution « à la main » si l'on opère sur une machine qui fournit une installation décemment récente (Debian
sid ou
testing, mais pas
stable) il n'y a pratiquement rien à faire d'autre que de lancer l'installation par le gestionnaire de logiciels (et d'attendre...).
JJR.
LaTeXien migrateur.