Lorsque nous rédigeons

[raoul n k]

Lorsque nous reédigeons, ou devons-nous utiliser "donc", "d'où", "ainsi"; je pense que "donc"
ne devait pas commencer la phrase. Vous êtes du même avis?

[rebouxo]

Ben cela dépende ce qui précède.

On a $AB^2 = AC^2 + CB^2$. Donc, le triangle $ABC$ est rectangle en $C$.

Par contre, un donc qui commence un paragraphe, c'est suspect. Mais, on doit pouvoir donner des contres exemples. Par exemple, si c'est une conclusion de plusieurs points relativement long...

Je crois que la bonne question : est-ce que ce que j'écris est lisible par quelqu'un d'autre ? Une bonne idée pour cela est certainement dans parler avec un copain/copine un peu extérieur à ton projet de rédaction.

Olivier
Comme quoi, le français, ça sert...

[balf]

Dans l'exemple donné par Rebouxo, avant le donc, j'aurais mis un point-virgule, pas un point. Le point dénote le passage à une autre idée.

B.A.

[rebouxo]

Dans l'exemple donné par Rebouxo, avant le donc, j'aurais mis un point-virgule, pas un point. Le point dénote le passage à une autre idée.

Sur cet exemple je suis assez d'accord, il n'est pas très bien choisi, en particulier parce que les arguments (et donc la phrase) ne sont pas assez longue. Donc, je devrais en trouver un autre.

Cet exemple me semble mieux choisi, non ?

Olivier

[Framboise]

Je n'aime pas trop le "donc" qui alourdit un texte, pire avec les répétitions. Une flèche d'implication ( parfois une simple virgule ou rien du tout ) me convient souvent fort bien, est très claire et gagne du temps d'écriture au tableau.
J'aime extraire la "substantifique moelle" en écrivant que le strict nécessaire afin de mieux mettre en relief l'essentiel. Phraser alourdit un raisonnement.

[balf]

Je ne suis pas d'accord avec l'implication pour dire "donc". A $\Rightarrow$ B est vrai en particulier si la prémisse est fausse, quelle que soit la valeur de vérité de la conclusion, ce qui n'est pas vrai de "donc", qui suppose la prémisse vraie. À la rigueur, une flèche à titre de notation sténographique pour le brouillon ou le tableau, mais pas dans une bonne vraie rédaction.

La répétition des "donc" est certes lourde, mais il y a d'autres mots ou expressions, et puis être capable d'exprimer des idées, c'est capable de les exprimer en français. La liste des expressions équivalentes est assez longue et donne le choix :
par conséquent, en conséquence, d'où, de là, il en résulte (ou découle) que, de sorte que (ou en sorte que), si bien que, ainsi et même d'où il appert que ! Ce qui est lourd, c'est de faire des phrases trop longues, d'où la nécessité de découper l'argumentation avec des points ou des points-virgules (qu'on oublie trop).

B.A.