de ce que j'en sais, la thèse de l'un des deux n'étaient acceptée qu'à la condition de profondes modifications (démonstrations très approximatives, voire fausses, ce qui ne peut pas ne poser question). Quand au 2e ce n'était guère plus brillant. Maintenant, la science est plein d'exemples de thèses jugées vraies à un moment et fausse après (bon d'accord chez les Bogdanov c'est l'inverse). Sans parler de fraude, je dirais plutôt un certain manque de rigueur. Après, il y a des considérations d'ordre philosophiques qui rentent en ligne de compte. Pour beaucoup de physicien, on ne peut pas parler de ce qui se passe avant le Big Bang, cela n'a pas de sens , il n'y a pas de temps... Donc, c'est effectivement très très spéculatif (si je me souviens bien).nirosis a écrit :quelle est cette affaire? et dans le cas des Bogdanov, peut-on parler de fraude ou bien d'un travail honnête mais hautement spéculatifFramboise a écrit :A l'Uni de Genève un service anti fraude a été créé il y a quelques années suite à l'affaire Rylander.![]()
Je ne sais pas comment se décide les sujets de thèse en math, mais il me semblait que le directeur de thèse choisissait le sujet. Ici, ce n'est clairement pas le cas. Ils sont venus avec leurs sujets et, pour moi, se sont plantés. C'est un peu comme si je me présentais en thèse en disant que j'ai résolu l'hypothèse de Riemann (il y a pas de marges ici, et de toute façon, j'ai pas le temps :D) et que finalement je n'y arrives pas. Cela dit n'étant pas connu, je doute qu'une université veuille de moi !
Pour Rylander, c'est un autre sujet.
Olivier