P.Fradin a écrit :
Par exemple: supposons que tu aies un polygone appelé P1 et tu as envie de dessiner son translaté par le vecteur d'affixe u, alors c'est la commande:
Ligne (for z in Get(P1) do z+u od, 1)
En Asymptote :
Ce que j'aime dans "Asymptote" est sa lisibilité et sa syntaxe standard (proche du basic); bon j'aime aussi le Lisp pour des raisons contraires. :-)
C'est un véritable langage de programmation moderne (orienté objet en plus), ce qui n'est pas le cas des "LaTeX like" ou de Metapost.
D'autres avantages:
* on peut passer en paramètre n'importe quel type de données (une fonction aussi complexe soit elle, par exemple) sans se poser de question métaphysique (oui je pense à LaTeX avec ses \expandafter, \begingroup et autres commandes robustes ou pas);
* le nombre de paramètres peut être indéfini (Metapost le fait tellement difficilement que personne ne l'utilise);
* on peut définir facilement de nouveaux types d'objet et utiliser le "casting"; c'est plus que puissant.
Voici un exemple ultra simple qui n'a pas d'autre intérêt que celui d'être un exemple puisque la fonction 'expi()' existe nativement.
Code : Tout sélectionner
struct rpair {
real radius;
real angle;
}
rpair polar(real radius, real angle)
{
rpair or;
or.radius=radius;
or.angle=angle;
return or;
}
pair operator cast(rpair x) {
return (x.radius*cos(x.angle),x.radius*sin(x.angle));
}
rpair x=polar(2,pi/4);
et on peut utiliser 'x' comme un 'pair' classique.
Si l'on veut voir et comprendre un exemple un peu plus complexe mais expliqué en détail, c'est par ici:
http://piprim.tuxfamily.org/asymptote/a ... ml#fig0003
Je pense que "Asymptote" est le plus puissant langage de sa catégorie mais je trouve quand même TeXGraph
très intéressant, au moins pour son côté WYSIWYG donc sa facilité d'apprentissage
dans un premier temps.
Le défi que doit relever l'équipe de "Asymptote" est la 3D (les bases sont déjà pas mal mais il manque entre autre les intersections et les faces cachées de/entre solides quelconques); tout ce jouera là-dessus...
Au fait, si OG passe par là, où en sont les surfaces de Bézier ?